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MIGRATION DE LA GESTION DES PIECES DETACHEES
VERS LA NOUVELLE BASE DE DONNEES
AU CENTRE HOSPITALIER JACQUES CŒUR DE BOURGES
MIGRATION DE LA
GESTION DES PIECES DETACHEES VERS LA NOUVELLE BASE DE
DONNEES AU CENTRE HOSPITALIER JACQUES CŒUR DE BOURGES
Mr PARAMANGA ABDOUL GANIYE YONI
Rapport de stage Certification Professionnelle
Université Technologie de Compiègne,ABIH 2017 URL : http://www.utc.fr/abih ; Université
de Technologie de Compiègne
Le service biomédical du
Centre Hospitalier JACQUES CŒUR n’avait pas pu effectuer
en totalité sa migration vers le logiciel de GMAO AXEL
du fait de manque de ressources humaines.
Confronté à l’arrêt de maintenance de l’ancienne GMAO
SYSTEMIS qui lui permettait de continuer ses activités
en attendant que la migration soit faite intégralement
sur AXEL, le service biomédical a été amené à utiliser
provisoirement le logiciel AXEL en base de
test/formation pour effectuer les commandes des pièces
détachées et accessoires.
Ceci lui a permis de mettre en évidence des besoins de
paramétrage supplémentaires pour la gestion des pièces
détachées et accessoires.
Notre mission était de résoudre les difficultés
rencontrées et de lui permettre de progresser dans la
migration par la création d’un fichier des pièces
détachées et accessoires et l’écriture de protocoles en
vue de l’utilisation totale du nouveau logiciel.
Mots clés : GMAO, paramétrage de gestion de
stock, bon de commande, protocoles de maintenance.
ABSTRACT
The biomedical service of
the Hospital JACQUES CŒUR had not been able to entirely
carry out its migration towards the software of GMAO
AXEL because of lack of human resources.
Confronted with the stop of maintenance of the old GMAO
SYSTEMIS which enabled him to continue its activities
while waiting for that the migration is made completely
on AXEL, the biomedical service was brought to
temporarily use software AXEL in base of test/formation
to carry out the orders of the spare parts and
accessories.
This enabled him to highlight additional needs for
parameter setting for management for the spare parts and
accessories.
Our mission was to solve the encountered difficulties
and to enable him to progress in the migration by the
creation of a file of the spare parts and accessories
and the writing of protocols for the total use of the
new software.
Je tiens à remercier la Direction du Centre Hospitalier Jacques
Cœur de Bourges de m’avoir accepté au sein de son établissement
pour la réalisation de mon stage pratique.
Je remercie particulièrement Mme LEFEBVRE, ingénieur responsable
du service biomédical, pour son engagement, son accompagnement
permanent et très instructif tout au long de mon stage.
Mes remerciements vont également à Mme BROT, ingénieur biomédical,
et à Madame FONTENIL, secrétaire, pour leurs conseils et leur
bienveillance.
Merci à Messieurs FOULON, FUSCIEN, JOLY, MILLET et VASSOR,
techniciens biomédicaux, de m’avoir inculqué leurs connaissances
tout au long de mon stage.
Merci à l’ensemble du personnel du CH Jacques Cœur pour son
accueil et sa disponibilité.
Je remercie également l’ensemble de la direction ainsi que le
corps professoral de l’UTC pour leurs précieux enseignements et
leur disponibilité permanente.
Merci à ma famille de m’avoir soutenu et permis d’effectuer cette
formation.
Ce stage, partie intégrante de ma formation de
Certification Professionnelle A.B.I.H. a pour but la mise en
pratique des connaissances acquises lors de la session théorique.
La finalité de ce stage est également de développer des aptitudes
et valider des compétences associées au métier de technicien
biomédical.
Jusqu’en 2016, le service biomédical du Centre Hospitalier Jacques
Cœur utilisait le logiciel « Systémis » qui ne permettait pas de
répondre pleinement aux besoins des utilisateurs.
Les principales lacunes du logiciel « Systémis » sont :
l’absence de saisie directe des demandes
d’intervention : transmission par un système de messagerie
interne ; l’interface de transfert des demandes dans la GMAO
n’est plus fonctionnelle faute de maintenance sur le logiciel.
l’absence de possibilité de suivi du
traitement des demandes par les services émetteurs.
Pour pallier ces problèmes, le centre
hospitalier a décidé en 2012 de le remplacer par le logiciel «
AXEL MAINT » de la société DIMO GESTION.
Depuis 2014, tous les équipements qui ont étés acquis par le
service biomédical sont gérés dans la base de production d’AXEL.
Depuis que Systémis n’est plus fonctionnel, la base de
tests/formation d’AXEL est utilisée pour préparer les commandes
des articles et pour s’exercer à l’utilisation du logiciel avant
le basculement total.
C’est dans ce contexte que ce service biomédical est confronté à
une problématique de paramétrage de la gestion de stocks et à un
manque de protocoles.
Ainsi, la mission de mon stage s’inscrit dans la continuité de
celle de Christophe CHERITAT (ABIH 2016) afin de permettre au
service biomédical de progresser dans la migration en vue de
l’utilisation totale du nouveau
logiciel.
C’est en 1994 que l’Hôtel Dieu, dans son ensemble,
termine son existence comme hôpital.
L’activité hospitalière est transférée route de Nevers dans un
hôpital plus moderne appelé Jacques Cœur.
Le Centre Hospitalier Jacques Cœur est un
établissement public de santé dont l’activité est répartie sur 3
sites : l’hôpital Jacques Cœur, le site Taillegrain (soins de
suite et hébergement de personnes âgées) et le site des Gadeaux
(réseau, diabétologie et VIH, hospitalisation à domicile).
Mon stage s’est déroulé exclusivement à l’hôpital Jacques Cœur.[1]
Le service biomédical du Centre Hospitalier Jacques Cœur est composé
de deux ingénieurs biomédicaux, d’une adjointe administrative et de
cinq techniciens.
Il gère la majeure partie du parc des dispositifs médicaux présents
dans l’ensemble des sites de l’hôpital (N.B. certains DM sont acquis
par la direction des services économiques et maintenus par les
services techniques : ex. lits, lèves-malades, systèmes de pesée…)
Ses activités principales peuvent se diviser en deux pôles
principaux : l’achat et la maintenance.
Les ingénieurs gèrent le budget qui leur est confié pour le
renouvellement et l’élargissement du parc. Elles mettent en œuvre
les procédures d’achat en accord avec le code des marchés publics,
s’entretiennent avec les commerciaux des différentes entreprises et
les responsables, médecins, cadres et utilisateurs des différents
services de l’hôpital, préparent et réalisent les plans
d’équipements.
Elles sont responsables de la maintenance (préventive et
corrective), de la gestion des budgets associés à cette activité et
du management de l’équipe biomédicale.
Au niveau législatif, les ingénieurs biomédicaux se doivent de
mettre en place et de veiller à l’application des réglementations en
vigueur relatives aux dispositifs médicaux.
Les techniciens effectuent les mises en service des dispositifs
médicaux et assurent les maintenances curatives et préventives. Ils
sont en contact direct avec les utilisateurs des dispositifs
médicaux, à savoir le personnel des services de soins.
Ils se partagent le parc d’équipements en domaines d’activités avec
deux référents par domaine. Pour chaque domaine, le référent
principal est l’interlocuteur privilégié du service concerné.
Néanmoins, ils sont tous polyvalents et peuvent intervenir sur
chaque équipement présent à l’hôpital.
Les locaux du service sont répartis sur
trois zones : les bureaux des ingénieurs et de la secrétaire se
situent au deuxième étage, l’atelier principal des techniciens (avec
une paillasse par technicien et un bureau commun) est au rez de
jardin. Enfin, un atelier spécifique à l’hémodialyse se situe au
2ème étage au sein du service.
4 salles d’imagerie à capteurs plans - 15 échographes,
9 salles de bloc opératoire, 1 salle de césarienne et 1 salle
de cathétérisme (tables et éclairages opératoires, moniteurs et
respirateurs d’anesthésie, mobiles de radioscopie, microscopes
opératoires, colonnes vidéo, moteurs…),
43 lits et postes de réanimation, soins continus
chirurgicaux, de surveillance post-interventionnelle, soins
intensifs de cardiologie et unité neuro-vasculaire équipés de
moniteurs de surveillance, matériels de perfusion et de
respirateurs…,
25 générateurs de dialyse,
Équipements d’explorations fonctionnelles et endoscopiques,
2 isolateurs en UCRC - équipements de laboratoires…,
un total de plus de 2600 équipements en inventaire dont 330
mis en service en 2016.
Pour appréhender la charge de travail, il
est intéressant de mesurer la variation du nombre de dispositifs
médicaux du parc entre 1995 et 2017.
En 1995, juste après l’ouverture du nouvel hôpital, l’inventaire
biomédical comptait 1700 équipements contre plus de 2600
actuellement.
Le nombre croissant d’équipements à gérer implique un suivi
administratif plus important mais également la multiplicité des
actes de maintenance, et ce, avec le même nombre d’intervenants, ce
qui génère une carence de temps disponible pour mener à bien toutes
les tâches de suivi des activités. La priorité est donnée aux
maintenances curatives afin de garantir la continuité de service, au
détriment de la traçabilité des opérations effectuées et du
calendrier de suivi de la maintenance préventive.
Les éléments recueillis dans le rapport de stage de Christophe
CHERITAT (ABIH 2016) m’ont permis d’appréhender
les points forts et les points sensibles suivants dans la pratique
du service biomédical
:
La maintenance des dispositifs médicaux est globalement
organisée au sein du service (techniciens référent et suppléant
pour chaque domaine d’intervention).
Le traitement des demandes d’intervention est réalisé dans
les meilleurs délais.
Les procédures de gestion administratives sont en place et
suivies.
Le service dispose des ECME adaptés à ses pratiques.
Les ECME sont correctement stockés, les documentations
associées sont présentes et accessibles (support papier) ;
celles-ci seront annexées aux fiches des ECME dans AXEL.
Le personnel du service est compétent et consciencieux, la
rigueur dans la traçabilité étant le seul point d’écueil.
Tous les DM mis en service depuis le 1er janvier 2014 sont
identifiés dans AXEL. Les étiquettes de marquage font l’objet
d’une procédure formalisée et disponible.
Points sensibles / non conformités :
Les tests et mesures effectués avec les ECME ne sont pas
enregistrés dans la GMAO et la sécurité de la sauvegarde n’est
pas assurée.
La bibliothèque technique sur support papier est incomplète
et insuffisamment accessible.
Un RSQM n’est pas disponible pour chaque DM.
La gestion des approvisionnements de pièces détachées et des
accessoires et la planification des maintenances sont faites
manuellement, ce qui expose à des risques de dérives et d’oubli.
Afin de pallier ces écarts, il est nécessaire de
fournir aux techniciens un outil de traçabilité facile et rapide à
renseigner et d’encadrer la planification des maintenances
préventives. La mise en production d’AXEL va permettre le suivi de
la maintenance préventive et des contrôles qualité, d’améliorer et
de simplifier le suivi du parc des DM, de se protéger d’éventuelles
ruptures d’approvisionnement des pièces détachées et des accessoires
nécessaires à la maintenance et d’assurer la traçabilité complète
des opérations
effectuées.
2. La migration du logiciel
Le terme de GMAO est l’acronyme de « Gestion de
Maintenance Assistée par Ordinateur » et désigne une classe de
logiciels destinés à l'origine aux services de maintenance afin de
les aider dans leurs missions. Progressivement, les logiciels de
GMAO évoluent et intègrent de nouvelles fonctionnalités, les amenant
à être utilisés également par d'autres services de l'établissement,
en proposant une vision globale du cycle de vie des équipements.
Une GMAO permet ainsi de décrire techniquement le parc des
équipements, de gérer les interventions (curatives et/ou
préventives), de gérer les stocks de pièces et d’accessoires de
rechange, les achats de pièces ou de services, de gérer les contrats
de sous-traitance, et de réaliser un tableau de bord financier et
technique de l'activité maintenance.
Elle est ainsi capable d'apporter de nombreux bénéfices à
l'établissement.
Les principales lacunes de « Systémis » qui ont conduit à son
remplacement
sont les suivantes :
Gestion de Maintenance : absence d’accessibilité par les
services de soins ;les demandes d’intervention doivent être envoyées
par une messagerie
spéciale, imprimées et retranscrites par les techniciens biomédicaux
dans le logiciel ; la seule possibilité de suivi des demandes est
réalisée par
téléphone ou par mail.
Avec AXEL, les demandes d’intervention pourront être saisies
directement par les services demandeurs et ceux-ci pourront suivre
l’instruction de celles-ci
dans la même interface utilisateur. Suivi des DI, BT et des RI: absence d’indicateurs
automatiques de suivi dans « Systémis ».Dans AXEL, chaque
utilisateur pourra configurer son tableau de bord et mettre en place
les indicateurs qui lui sont utiles. Gestion des stocks : la saisie des pièces et accessoires est
réalisée dans « Systémis » mais la sortie des stocks est
inexploitée.
Avec AXEL, il sera possible d’avoir toutes les pièces et accessoires
en référence en définissant ceux qui sont gérés en « stock » ou pas. Gestion administrative : absence de traitement direct des
données dans « Systémis ». Avec AXEL, il sera possible d’éditer
différentes formes de suivi des activités
suivant les besoins.
II. LA MISSION
« Migration de la gestion des pièces détachées vers la nouvelle base
de données » est le thème défini pour ce stage.
Notre travail s’intègre dans la continuité de la
migration du logiciel AXEL avec plus précisément la création et la
gestion des articles et de leurs bons de commande, ainsi que la
rédaction de protocoles de maintenance préventive.
Au niveau du service biomédical, l’objectif à atteindre est de
mettre à jour l’ensemble des informations de cette base de données
et permettre d’avoir à la fin de cette migration dans AXEL des bons
de commande qui répondent aux besoins et que les articles les plus
utilisés figurent dans la base de
données.
1. La
problématique
Ainsi, dans une démarche de la migration vers le logiciel AXEL du
service biomédical, nous avons utilisé l’outil de qualité QQOQCP
pour cadrer d’avantage notre problématique et répondre aux attentes
du service biomédical.
Compte tenu du rôle important des appareils dans
le traitement des patients, le service biomédical doit détenir un
stock minimum de pièces.
Ceci afin de faciliter l’action des techniciens et avoir la
meilleure efficacité possible. Cependant, le volume des stocks ne
doit pas non plus être excessif car tout stock a un coût.
Les enjeux se définissent de la manière suivante :
Adapter le bon de commande des articles pour obtenir toutes
les informations nécessaires au niveau de la GMAO qui réponde
aux attentes pour faciliter le recopiage dans le logiciel
comptable (actuellement saisie intégralement manuelle),
Inventorier tous les articles les plus utilisés sur la base
d’une extraction de ceux qui étaient dans SYSYEMIS,
Compléter les protocoles de maintenance préventive (dialyse,
défibrillation, perfusion),
Participer à la mise en place des règles d’utilisation et
s’assurer de leur appropriation par les techniciens (quand tout
sera « basculé » en
production).
4. Le cadre
règlementaire
Le service biomédical, faisant parti du domaine de la santé, est
soumis aujourd’hui à des exigences réglementaires de plus en plus
fortes. Il est souvent sollicité pour apporter des réponses à ces
exigences.
Une multitude de textes réglementaires font référence aux missions
du service biomédical.
[2]Directive
93/42/CEE DU CONSEIL du 14 juin 1993 :
Elle établit le marquage CE des dispositifs
médicaux afin que ces derniers puissent circuler librement dans
l’Espace Union Européen. L’apposition du marquage C.E est effectuée
par des organismes notifiés après la validation technique des
dispositifs médicaux.
Le marquage CE atteste de la conformité à des exigences essentielles
de conception et de production.
Elle définit également ce que l’on considérera par la suite comme
étant un accessoire : « Tout article qui, bien que n’étant pas un
dispositif, est destiné spécifiquement par son fabricant à être
utilisé avec un dispositif pour permettre l’utilisation dudit
dispositif conformément aux intentions du fabricant de ce
dispositif. » [3]Norme
ISO 9001 :
La norme ISO 9001 pour le mangement du système
qualité s'applique à tous les domaines, à la maintenance comme la
gestion d’un magasin biomédical. Le niveau de détails et la réponse
aux questions précises que l’on peut se poser sont laissés à
l’appréciation du service certifié et la norme ne précise rien en ce
sens. Organiser le système de fourniture d’accessoires aux services
de soins et décrire cette organisation en précisant les
responsabilités de chacun permettront d’initier une évolution dans
le système qualité.
Les points suivants extraits de la norme sont relatifs à la gestion
des stocks :
6.3 Infrastructures (pour les équipements utilisés pour le stockage
: rack, moyens de manutention, local, etc.)
6.4 Environnement de travail : pour les conditions environnementales
(physiques) de stockage (température, humidité, etc.)
7.5.3 Identification et traçabilité (pour les règles
d'identification de l'état de conformité des produits stockés, le
stade de réalisation (produits réceptionnés)
7.5.4 Propriété du client (si vous stockez des produits mis à
disposition)
7.5.5 Préservation du produit (au niveau du stockage, de la
manutention et de l'emballage)
NF S99-170 :[3]
Cette norme publiée en septembre 2000 sur la
maintenance des dispositifs médicaux apporte les exigences et les
recommandations nécessaires à la mise en place d'un système qualité
pour la maintenance des dispositifs médicaux en priorité au sein du
service biomédical d'un établissement de santé. Elle s'applique
également aux autres acteurs tels que les fabricants, les
distributeurs et les sociétés de maintenance.
5.1. Etat des
lieux de la migration des pièces détachées et accessoires vers
la nouvelle base
La migration étant toujours en cours au niveau du
service biomédical, le logiciel AXEL est utilisé en base de
tests/formation pour la partie « stocks ».
Les opérations de commande d’articles se font au fur à mesure du
besoin.
Toutes les informations d’ordre comptable n’étant pas initialement
prévues dans la GMAO, certaines sont retranscrites simplement à la
main sur le bon de commande AXEL afin qu’il soit ressaisi dans le
logiciel comptable.
Le bon est imprimé et les données comptables sont
inscrites à la main avant la transmission à la secrétaire qui doit
reproduire le bon de commande dans son logiciel de gestion comptable
GEF.
Le but est qu’elle n’ait plus à faire la saisie (copier-coller
directement sur écran en ouvrant les logiciels Axel et GEF côte à
côte) et que les infos comptables soient toujours les mêmes d’une
commande à l’autre.
5.2. Paramétrage
du bon de commande dans la GMAO
Pour faciliter le travail, nous allons énumérer les différentes
étapes à réaliser et ensuite les développer :
Recherche et analyse des informations liées au bon de
commande,
Paramétrage et intégration de données.
Recherche des informations liées au bon de commande :
Après un échange avec l’ingénieur biomédical et les techniciens
par rapport à l’établissement du bon de commande, il ressort que les
informations les plus importantes pour la commande d’un article sont
:
Parmi ces éléments, l’UF, le compte budgétaire et
le code NFS ne figurent pas sur le bon fourni de base par l’éditeur
du logiciel et nous voyons que le champ réservé « Bon Imp » n’est
pas rempli car non utilisé.
Après vérification des paramétrages possibles, il s’avère ce champ «
Bon Imp » est le seul disponible pour pouvoir intégrer des données,
ce qui nous a obligé à faire des choix :
Le numéro de compte budgétaire est lié à une activité
(achat d’accessoires, achat de pièces détachées, contrats de
maintenance, interventions hors contrat…)
Comme exemples, nous avons le H60661 pour l’achat des accessoires et
le H606230 pour l’achat des pièces détachées.
Le code NFS qui est rattaché aux familles d’équipements,
d’article, d’activité….
Comme exemples, nous avons 18423 (PD et Petits accessoires des DM de
surveillance), 18425 (PD et Petits accessoires des DM de
réchauffement, de distribution de gaz médical, d'aspiration et de
suspensions techniques), N3202 (Equipements électriques et
d’éclairage : Accus, batteries, piles…)… (Voir en annexe1 numéro de compte et
code NFS)
L’UF : qui identifie le service pour lequel on achète
l’article.
Comme exemples, nous avons la dialyse, la cardio, la maternité…
Comme le compte budgétaire et le code NFS sont toujours les mêmes
pour chaque article alors que l’UF peut varier à chaque commande,
notre choix a été de renseigner les deux éléments « compte-NFS »
dans le champ « Bon Imp. » et d’ajouter l’UF au libellé de la
désignation dans le cas où l’article concerne une à deux UF.
Dans les autres cas, (plus de deux UF concernées), il n’y aura que
cette information à ajouter manuellement sur le bon de commande.
Paramétrage et intégration de données :
Nous avons créé une table qui contient les différents codes NFS
et les numéros de compte budgétaire correspondant à chaque sous
famille d’article, ce qui nous permet de savoir si c’est une pièce
détachée ou un accessoire et le numéro de compte budgétaire sur
lequel sera imputé l’article.
Pour l’UF, nous allons l’indiquer à la fin de désignation de
l’article (si une ou deux UF possibles).
Exemple : POMPE A ENGRENAGE POUR GENERATEUR 5008 – DIALYSE
Ces données ont été intégrées par l’ingénieur biomédical qui dispose
des droits d’administrateur sur le logiciel AXEL, ce qui permet
d’obtenir dans notre exemple le compte et le code NFS dans le champ
« Bon Imp ».
N.B. : dans ce cas d’article utilisé dans plusieurs UF, le code UF
reste à ajouter manuellement.
L’import des pièces détachées et accessoires est la
dernière étape de cette migration dans la nouvelle base.
Dans Systémis, nous avons extrait au total 3750 articles mais la
majorité n’est plus utilisée (base qui a plus de 20 ans).
A partir de l’extraction des pièces détachées et accessoires de
Systémis, nous avons fait le tri des articles. Les plus utilisés
seront gérés en
stock.
Notre travail a consisté en la :
Recherche/suppression des articles dédiés à des équipements
reformés,
Recherche/suppression des doublons,
Recherche/suppression des articles hors stocks,
Recherche/suppression des articles donc la référence
fabricant n’est pas exacte,
Recherche/suppression des articles donc la référence
fournisseur n’est pas exacte,
Recherche/correction de la désignation exacte de l’article.
A l’issue de ce tri nous avons conservé 168 articles extraits de
SYSTEMIS.
Pour que les pièces détachées et accessoires soient répertoriés dans
la nouvelle base, nous avons effectué le travail suivant :
Vérification/correction de la référence fournisseur,
Vérification/correction de la référence fabricant (cf.
cas d’un fournisseur intermédiaire),
Précision du type d’équipement auquel l’article est destiné,
Ajout de la Désignation de UF dans laquelle l’article sera
utilisé (cf. si une ou deux UF),
Précision si l’article est géré en stock ou pas,
Détermination de la quantité de stock alerte, min et max,
Attribution d’un numéro de compte et de NFS à chaque
article.
Ensuite, nous avons intégré les articles qui avaient
été commandés début 2017 (export du logiciel comptable GEF) et
complété par une saisie d’articles prévus dans certains marchés de
maintenance.
Cela nous a permis d’avoir au total une liste de 265
articles, qui va être importée dans AXEL.
Pour mener à bien l’import des données dans AXEL, l’éditeur du
logiciel fournit un fichier Excel spécialement développé pour
effectuer tout type d’import dans la base. Il suffit d’utiliser le
ou les onglet(s) spécifique(s) au type d’import
que l’on souhaite faire.
Chacune des colonnes du fichier Excel est définie par un libellé
avec des caractères d’obligation ou non (code couleur) et chacune
d’elle correspond à un champ dans AXEL
Le respect des caractères obligatoires au niveau code de couleur est
très important :
L’import des articles dans la nouvelle base permettra d’avoir un
inventaire à jour des d’articles.
Au niveau de l’adresse de stockage, trois éléments ont étés ajoutés
pour avoir plus d’information sur l’article. S’il est géré en stock
ou pas et aussi par rapport à son emplacement physique. Pour cela
nous avons choisi trois adresses simples : atelier biomédical,
atelier dialyse et bio hors stock.
L’élaboration des fiches de maintenance préventive dans la GMAO va
permettre d’avoir une description méthodologique des opérations à
effectuer pour la réalisation des tâches.
5.5. Mise en place des règles d’utilisation
et appropriation par les techniciens
La réalisation du projet a pris un peu de retard et donc le
basculement n’a pas pu être fait en base de production AXEL. De ce
fait, la mise en place des règles d’utilisation et l’assurance de
leur appropriation par les techniciens n’ont pu être réalisées.
Afin de pallier à ces difficultés rencontrées, nous suggérons
:
Le recrutement de technicien pour faire face à la charge de
travail et redynamiser l’équipe,
La désignation d’une personne responsable du suivi de la
gestion des
stocks.
6.2. Bilan du projet
L’ensemble des objectifs principaux ont été réalisés. Le
basculement en production n’ayant pas pu être fait entraîne la non
réalisation du dernier objectif qui est l’élaboration des règles
d’utilisation pour les techniciens.
En début de stage, il m’avait été précisé que le passage en
production ne serait peut-être pas réalisable pendant la durée de
mon stage du fait de sa courte durée.
En ce qui concerne le reste des objectifs principaux, nous avons :
le manque d’information sur le bon de commande qui est résolu,
les articles les plus utilisés qui ont étés inventoriés et
des essais concluants qui ont réalisés en base de test,
des protocoles de maintenance réalisés.
Nous pouvons estimer que nous avons atteint nos objectifs.
Ce stage restera une expérience enrichissante sur le plan humain
comme technique. Il m’a permis d’approfondir mes connaissances et de
mettre en pratique l’enseignement théorique que j’ai reçu au début
de cette formation ABIH à l’université de technologie de Compiègne,
de découvrir le fonctionnement et l’organisation d’un service
biomédical afin de répondre efficacement aux besoins des
bénéficiaires des prestations.
Le thème donné par l’ingénieur biomédical m’a permis de me
familiariser avec l’utilisation de la GMAO AXEL et plus précisément
la gestion des pièces détachées et accessoires, aussi bien qu’avec
l’élaboration des protocoles de maintenance.
J’ai aussi pu mesurer toute l’importance que pouvait avoir la
méthode avec laquelle on entreprend les missions qui nous sont
confiées.
Dans l’optique de basculer à la production, il serait intéressant
d’achever mes travaux par l’élaboration des règles d’utilisations et
leurs appropriations par les techniciens. Cette tâche pourra
probablement être confiée à un autre stagiaire du service
biomédical.
Durant mon stage, j’étais basé à l’atelier biomédical où j’ai pu
observer le travail des techniciens.
Ils m’ont beaucoup aidé à me familiariser avec un bon nombre
d’équipements médicaux, ainsi qu’avec les procédures de maintenance
et m’ont expliqué l’organisation de l’atelier et du service
biomédical.
J’ai ainsi pu me faire une idée de la répartition des tâches entre
ingénieurs et techniciens.
J’ai eu l’occasion d’assister à certaines interventions,
l’utilisation des ECME sur le respirateur FLOW I, la maintenance
curative sur certains équipements tels qu’électrocardiogramme,
pousse- seringue et générateur de dialyse Frésénius 5008.
BIBLIOGRAPHIE
[1]www.ch-bourges.fr/hopital/
(chiffres clés – édition 2016) Site du Centre Hospitalier de
Bourges, consulté le 11.05.2017 [2]Directive
européenne 93/42/CEE du conseil du14 juin 1993 relative aux
dispositifs médicaux, consultée le11.05.2017
http://www.lne.fr/publications/directives/93-42.pdf
[3]La
norme ISO 9001 consultée le 11.05.2017www.iso.org
Projets et rapports consultés :
UTC CHERITAT Christophe Migration du logiciel de
la GMAO au CH JACQUES CŒUR DE BOURGES consulté en avril 2017
(fourni par le
CHJC)